Les 4 moyens pour sortir victorieux de l’épreuve

J’ai rarement rencontré des personnes qui m’ont dit qu’elles savaient pourquoi elles étaient éprouvées. La plupart du temps, les chrétiens s’écrient lorsqu’ils sont éprouvés: “pourquoi cela m’arrive-t-il? Pourquoi est-ce que je dois passer par-là ? Je ne comprends pas Seigneur. Qui n’a jamais eu de pourquoi ?

Voici quelques réponses bibliques :

“Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis (c’est- à-dire mûrs, matures), sans faillir en rien ” (épître de Jacques 1v2 )

Un peu plus loin, dans la 1re épître de Pierre 1 v 6 :

“C’est là ce qui fait votre joie (en parlant de Dieu qui est fidèle, qui nous a régénéré et qui nous a donné cet héritage), quoique maintenant, puisqu’il le faut (c’est donc nécessaire et non accessoire), vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur”.

Jacques et Pierre sont donc d’accord pour nous dire que les épreuves sont nécessaires parce ce que sans elles nous ne pouvons pas grandir. Et d’ailleurs sans les épreuves nous n’aurions pas besoin de la foi. C’est face à l’obstacle, à l’opposition, à des difficultés que notre foi a une raison d’être. C’est dans ces moments-là que nous pouvons l’exercer ou ne pas l’exercer. Autrement dit l’épreuve est nécessaire pour que nous apprenions à exercer notre foi. Et à travers elle, nous pouvons apprendre la patience. Patience par rapport aux défauts des autres, patience par rapport à ce qu’ils n’arrivent pas à faire, patience par rapport à ce qu’ils font de travers. La première caractéristique de l’amour est la patience. Nous sommes disciples. Et les différentes épreuves sont comme des examens de passage obligatoires si on veut avoir son diplôme : la maîtrise. La maîtrise de soi, la maîtrise de sa langue, la maîtrise de ses pensées, la maîtrise de ses émotions. Parce que sans la maîtrise, sans la patience, il n’y a pas de maturité. La preuve que nous grandissons en maturité est, je crois, que nous ne regardons plus les épreuves de la même façon qu’avant. Jacques disait qu’il faut regarder les épreuves comme ” un sujet de joie complète “(pas seulement mitigée) parce qu’elles sont l’école de notre apprentissage. Je remarque que nous avons tous, la plupart du temps, tendance à nous plaindre quand les épreuves sont là. Parfois nous nous révoltons et certains même se retirent complètement en arrière dans la foi. Cela est vraiment dommage. Parce que c’était justement le stage pour apprendre à grandir.

Nous sommes souvent embourbés dans des choses qui ne sont pas nécessaires et nous ne le voyons pas. Lorsque les épreuves arrivent, elles nous permettent de faire un tri entre ce qui est essentiel et accessoire, ce qu’il faut garder à tout prix et ce que nous pouvons jeter. Seules les épreuves nous apprennent cela. C’est pour cela que Jacques nous demande de les regarder avec une “joie complète ” parce que c’est vraiment une occasion formidable de grandir en maturité.

De la façon dont vous regardez les épreuves, vous pouvez savoir où vous en êtes dans votre maturité. Est-ce que vous les regardez avec appréhension…? Cela prouve que vous n’avez pas compris encore à quoi sert l’épreuve. Dieu ne nous laisse pas à vide face à nos épreuves. Si Dieu nous permet d’être éprouvé, c’est parce qu’il nous a donné des moyens d’en sortir. Dieu nous a donné quatre moyens de nous en sortir.

I. Le premier, le plus essentiel, est la foi

Quand vous lisez l’épître aux Hébreux ch. 11 v 29, vous verrez que ” c’est par la foi que les uns traversèrent la mer rouge comme un lieu sec “, ” c’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent”, “c’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles “, sans parler v 33 de Gédéon, de Samson et de beaucoup d’autres, ” qui par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères ” et même certaines “femmes recouvrèrent leurs morts (leur mari, leurs enfants) par la résurrection “.

Il n’y a pas une situation qui ne puisse être contrée par la foi. Les épreuves nous sont données pour apprendre à exercer une foi toujours plus grande. Le problème est que nous commençons à faire des expériences avec Dieu en mettant notre foi en action et nous voyons de grandes choses se passer. Et puis on se laisse aller. Un exemple très intéressant dans 2 Chroniques ch. 16 illustre ces propos: c’est l’histoire d’un roi d’Israël, Asa. Lorsque cet homme est venu au pouvoir, il a commencé à mettre de l’ordre dans le royaume d’Israël. Il a fait abattre toutes les idoles, toutes les statues, tous les autels, tout ce qui avait été fait par les rois idolâtres qui l’avaient précédé et qui étaient tombés dans le péché ; il a vraiment marché de manière intègre. Et malgré le fait qu’il ait marché de manière très intègre, cela n’a pas empêché que le roi d’Ethiopie, Zérach, vint menacer Israël avec une armée innombrable, comme cela est raconté au chapitre 14. Quand Asa a vu cette armée innombrable, il a cherché la face de Dieu, il a commencé à se fortifier et a repris confiance. Il s’est appuyé sur Dieu et a fait une belle expérience car les Ethiopiens furent finalement vaincus, alors qu’ils étaient dix fois plus nombreux. Cet homme aurait pu terminer sa vie de manière vraiment glorieuse. Ce n’est pas le cas. La fin de l’histoire nous donnerait envie de pleurer : comment est-ce possible de commencer sa vie par une foi aussi forte et de la terminer en sombrant ?

Alors qu’il était au sommet de son règne, “la trente-sixième année du règne d’Asa, Baescha, roi d’Israël, monta contre Juda; et il bâtit une ville, Rama, pour empêcher ceux d’Asa, roi de Juda, de sortir et d’entrer”. Il a essayé de les enfermer pour les détruire. La situation était bien moins délicate et difficile que la première fois. Mais Asa a raisonné et a pensé qu’il pouvait trouver un arrangement en proposant au roi de Syrie de faire alliance Et cela a marché. Mais ce n’est pas parce que cela a marché que Dieu est forcément d’accord et là un reproche très cinglant lui a été fait: “C’était moins difficile que la première fois et à cause de cela tu n’as pas consulté Dieu, tu n’as pas cherché sa face, tu n’as pas cherché sa solution. Tu t’es débrouillé tout seul. Tu as fait ton arrangement à toi.” Asa réagit très mal après la venue du prophète. V 10 ” Asa fut irrité contre le voyant, et il le fit mettre en prison parce qu’il était en colère contre lui. Et dans le même temps Asa opprima aussi quelques-uns du peuple.” Et à partir de là, tout va dégringoler dans la vie d’Asa. V 11 ” Les actions d’Asa, les premières et les dernières, sont écrites dans le livre des rois de Juda et d’Israël. La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d’éprouver de grandes souffrances ; mais même pendant sa maladie, il ne chercha pas l’Eternel, mais il consulta les médecins.”

Asa, cet homme qui a commencé à exercer sa foi d’une manière aussi remarquable, ne s’est pas remis en question lorsqu’il a été repris. Au lieu de se repentir, il a endurci son cœur. Il s’est irrité contre le prophète, l’a fait mettre en prison. Quand il a été malade, il n’arrivait plus à exercer sa foi, il a continué dans son fonctionnement: son cœur s’était complètement endurci parce qu’il avait pris l’habitude de trouver d’autres solutions que celle de la foi.

Frères et sœurs, laissez-moi vous dire que cette tentation nous l’avons tous. Quand il y a des très grandes épreuves, nous n’avons pas le choix, nous mettons notre foi en action. Mais face à des épreuves moins difficiles, quand nous pouvons trouver des solutions pour nous en sortir, nous sommes tous tentés comme le roi Asa de faire nos petits arrangements sans nous appuyer sur Dieu.

Frères et sœurs, quand nous prenons l’habitude de trouver d’autres solutions que celle de la foi, nous nous endurcissons très rapidement. Et quand les nouvelles épreuves arrivent, nous n’arrivons pas à y faire face, parce que nous nous sommes endurcis. Attention !

Donc le premier moyen de nous en sortir est LA FOI.

II. La foi avec l’autorité

Maintenant il y a des cas où les épreuves ne peuvent se résoudre que par la foi uniquement. Il faut parfois lui ajouter l’autorité. Voici le deuxième moyen que Dieu nous donne : la foi avec l’autorité.

Jésus nous prévient dans Marc 11 que certaines montagnes d’opposition ne peuvent être jetées dans l’eau qu’à condition d’exercer notre autorité.

 “Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un ordonne à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez obtenu et vous le verrez s’accomplir. ” (Marc 11 V 23)

Jésus met l’accent sur le fait d’ordonner. Cela Jésus l’a non seulement enseigné mais il l’a démontré à ses disciples. Dans Marc 4 v 37, quand les disciples étaient avec lui dans la barque, une tempête s’est levée, les disciples ont commencé à paniquer en disant: “mais regarde MaÎtre, nous coulons “. Jésus s’est énervé et leur a dit” mais où est votre foi” et Il a ordonné aux évènements de se calmer. Le vent et les flots se sont calmés et ils ont pu passer à l’autre bord de la rive.

Certaines épreuves ne cesseront pas tant que nous n’apprendrons pas à exercer notre autorité. Ce sont les épreuves où généralement l’ennemi est derrière.

Quelle est la différence avec ce qui a été dit précédemment ? Dans certaines situations comme celles-là, manifestement le diable voulait noyer les disciples et Jésus. Souvenez-vous de la tempête qui a détruit la maison de Job, c’était le diable. On n’ordonne pas à des éléments morts. Nous ordonnons à des éléments vivants. J’ai vu dans certains cas des maladies reculer en chassant les démons. D’ailleurs, lorsque la mère de Pierre avait la fièvre, Jésus ordonna à la fièvre de partir. Quand nous avons affaire à des attaques démoniaques sur nos vies, quand nous sentons qu’il se passe des choses anormales, et que cela semble venir des ténèbres, il faut prendre autorité. Dans ces épreuves, vous ne pourrez pas vous en sortir si vous utilisez uniquement votre foi. Nous oublions souvent de prier avec autorité contre le diable et nous devons prier jusqu’à ce que nous ayons la victoire totale. C’est une bataille.

Il y a des situations où cela ne marche pas autrement, il faut exercer notre autorité au nom de Jésus-Christ.

En vacances, nous étions envahis par des fourmis. Il a fallu que j’exerce l’autorité et que je commande à ces fourmis de quitter ma caravane. A ce moment-là, elles sont toutes parties, après trois jours de galère. Nous avons également fait l’expérience avec des nids de guêpes ; on a dû faire venir les pompiers tellement il y en avait et ils nous ont dits qu’il fallait démonter le toit. Mais la facture était trop élevée, il y avait une solution plus intéressante: exercer notre autorité. Et cela a marché.

Un autre point intéressant est qu’il y a souvent un décalage dans le temps, entre le moment où nous avons ordonné à quelque chose de s’arrêter, de se jeter dans la mer et le temps où cela s’accomplit. Et cela nous déstabilise énormément. Parce que quand nous prenons autorité, on s’attend à ce que les choses débrayent tout de suite. Et quand nous voyons que les choses ne bougent pas, nous sommes dépités et nous nous demandons ce qui se passe.

Dans Marc 10, Jésus dit: “s’il ne doute point en son cœur mais croit que ce qu’il dit arrive et bien il le verra s’accomplir.” Jésus n’a pas dit “il le voit s’accomplir” mais “il le verra s’accomplir.”

Cela veut dire que cela ne se passe pas nécessairement tout de suite. Et le piège est que, lorsque nous ne voyons pas les choses se produire dans l’immédiat, nous baissons les bras et lâchons la position. Alors on perd bêtement ce que l’on avait acquis. Ce point est très important: lorsque nous prenons autorité, nous devons tenir ferme, être tenace jusqu’au moment où le débrayage s’opère. Nous ne devons pas nous laisser déstabiliser par le fait que le débrayage ne s’effectue pas tout de suite. Beaucoup de batailles ont été perdues par manque de compréhension de ce point-là.

III. La persévérance et la foi

Le troisième moyen que Dieu nous a donné pour sortir victorieux de l’épreuve est la persévérance et la foi.

Hébreux, ch. 6 v 12 : “imitez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.” Hébreux ch. 10 v 36: “car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et le juste vivra par la foi. Mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.”

Je crois que l’exercice le plus difficile est l’exercice de la foi et de la persévérance. Quand Dieu vous fait des promesses, quand vous avez reçu une prophétie ” Je (Dieu) vais faire ceci ou cela dans ta vie “, vous êtes ravis. Et puis le temps passe et il ne se passe rien, alors vous demandez si Dieu vous a vraiment parlé. Et le temps passe encore et vous doutez de plus en plus.

Lorsque Dieu m’a promis ce bâtiment, j’ai dû attendre deux ans et demi pour voir les choses se débrayer. Pendant ces deux ans et demi, je me suis posé plein de questions, j’ai dit au Seigneur que je ne comprenais pas ce qui se passait, j’ai même failli abandonner, j’ai vraiment eu des moments de découragements et puis je reprenais courage. C’est difficile de passer par-là.

On pourrait qualifier cela de : l’épreuve de notre foi. Bien sûr nous avons authentiquement foi au départ et nous sommes totalement dépités de voir que cela n’arrive quand même pas. Alors apparaît le danger de laisser tomber, de baisser les bras en disant ” cela fait longtemps que je prie et il ne se passe toujours rien “.

Mon frère, ma sœur, si Dieu t’a promis des exaucements par rapport à ta famille, à tes enfants par rapport au travail, à l’appel, ne te laisse pas dérouter par le fait que cela ne se déroule pas sur un tapis rouge. Il va falloir passer par des tribulations pour entrer dans la promesse. Et c’est cela la partie la plus difficile à comprendre. A ce niveau le père de la foi, Abraham, nous a donné l’exemple. Certains croient qu’il suffit d’être un homme (une femme) de foi, de prier et hop cela débraye. Ce n’est pas du tout cela. La foi d’Abraham était d’accepter de vivre l’écart qu’il y avait entre la promesse et la réalisation. Il vivait par la foi tous les jours, il continuait à marcher avec Dieu. C’est cela marcher par la foi. Si tu ne sais pas attendre, tu ne sais pas vivre par la foi.

Marcher par la foi c’est arriver à vivre l’écart entre ce que Dieu a dit et son accomplissement. C’est vraiment une leçon qu’il faut intégrer.

IV. La Repentance

Job ch. 36 v 5, «Dieu est puissant, mais il ne rejette personne ; Il est puissant par la force de son intelligence. Il ne détourne pas les yeux de dessus les justes… Viennent-ils à tomber dans les chaînes, sont-ils pris dans les liens de l’adversité, Il leur dénonce leurs mauvaises œuvres, Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l’iniquité. » Le quatrième moyen de sortir de l’épreuve est la repentance.

Vous exercez votre foi, et cela ne marche pas. Vous exercez votre autorité et votre foi, et cela ne marche encore pas. Vous utilisez 9 la persévérance et la foi, et cela ne marche toujours pas. Que se passe-t-il ? Où sont tes promesses, Seigneur? Nous pouvons alors entrer dans de grandes crises.

Frères et sœurs, quand nous avons tout utilisé et que cela ne marche pas, c’est que Dieu est en train de t’avertir qu’il y a des choses à régler dans ta vie.C’est à cause de cela qu’Il est obligé de te maintenir dans l’épreuve jusqu’au moment où tu acceptes de te remettre en question, de te repentir.

“Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! Qui est aveugle sinon mon serviteur, et sourd comme mon messager que j’envoie? Qui est aveugle comme l’ami de Dieu, aveugle comme le serviteur de l’Eternel ? Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n’y as point pris garde; j’ai essayé d’ouvrir les oreilles, mais on n’a point entendu. L’Eternel a voulu, pour le bonheur d’Israël, publier une loi grande et magnifique.” Et quel est le résultat: “c’est un peuple pillé et dépouillé! On les a tous enchaînés dans des cavernes, plongés dans des cachots ; ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre ! Dépouillés, et personne qui dise: restitue! Qui parmi vous prêtera l’oreille à ces choses ? Qui voudra s’y rendre attentif et y veiller à l’avenir ? Qui a livré Jacob au pillage, et Israël aux pillards? N’est-ce pas l’Eternel ? Nous avons pêché contre lui. Ils n’ont point voulu marcher dans ses voies, et ils n’ont point écouté sa loi. Aussi a-t-il versé sur Israël l’ardeur de sa colère, et la violence de la guerre ; la guerre l’a embrasé de toutes parts, et il n’a point compris; elle l’a consumé, et il n’y a point pris garde.” Esaïe ch. 42 v 18

Dieu utilise les épreuves pour nous ouvrir les yeux, pour nous sortir de notre aveuglement, parce que, s’Il ne le faisait pas, nous resterions dans notre aveuglement. Il est obligé alors de frapper fort et de maintenir la pression. Cela, Dieu ne le fait jamais de bon cœur. Il le fait quand il y est obligé parce que nous n’écoutons pas alors qu’il essaie de nous avertir et de nous rendre attentifs et nous n’y prenons pas garde. Comme Il est un père, Il est obligé de punir et de nous mettre sous discipline jusqu’au moment où nous reconnaissons nos tords et là c’est la délivrance.

Certaines épreuves ne cesseront pas avant que nous reconnaissions nos tords et que nous nous repentions. Ce sera le seul moyen d’en sortir.

Conclusion

Voilà les quatre moyens que Dieu met à notre disposition pour nous sortir de l’épreuve. Je le rappelle, les épreuves sont des examens de passage vers la maturité. Dieu les permet pour que nous apprenions à utiliser de mieux en mieux notre foi et notre autorité et pour que nous forgions notre caractère par la persévérance et la patience.

Il n’y a pas un seul personnage de la bible qui n’ait passé par des épreuves. Ne dîtes pas que les épreuves sont réservées uniquement à des personnes qui ne marchent pas droit, ce n’est pas vrai. Les épreuves peuvent tous nous atteindre. Job a été atteint, Abraham, Moïse ont été éprouvés. David a passé par un temps d’épreuve terrible ; pendant des années, il a dû s’enfermer dans des cavernes pour échapper au roi Saül alors qu’il avait été établi roi à sa place. Ne parlons pas de Paul en dangers parmi les faux frères, lapidé à plusieurs reprises, mis en prison, etc… Et Jésus lui-même, le Fils de Dieu, en venant sur terre, n’a pas été épargné par l’épreuve, au contraire, il en a eu plus que tous les hommes de la bible réunis. L’épreuve la plus terrible a été celle du chemin de la croix.

Et voilà pourquoi la bible nous exhorte à ne pas nous décourager. «Considérez celui qui a supporté contre sa personne de telles épreuves de la part des pécheurs afin que vous ne vous lassiez pas, l’âme découragée. Ayez les yeux fixés sur Jésus, l’initiateur de la foi, celui qui amène la foi à sa perfection.» C’est en gardant les yeux fixés sur lui que nous pouvons nous en sortir parce que c’est lui qui va déclencher ta foi et la faire vivre quand tu seras dans l’épreuve. C’est là, dans l’épreuve, que tu as encore plus besoin de Lui car lui seul te renouvelle dans ta foi.

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